Toits de Choix eurl
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34000 Montpellier
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De nombreuses questions reviennent régulièrement dans nos réunions d’information quand les personnes découvrent l'Habitat participatif. Nous apportons ici quelques réponses. Et en bas de la page, vous trouverez un formulaire si vous avez une question pour laquelle vous ne trouverez pas de réponse sur cette page.
Nous pouvons identifier 4 phases dans un tel projet. Si elles sont bien organisées et se déroulent dans un contexte favorable, le projet idéal se réalise en trois ans :
Pour être raisonnable, nous conseillons de prévoir donc entre 3 et 4 ans à partir de la naissance de l'initiative. Ce temps sera passionnant et riche en découvertes et animations. Le chemin est presque aussi intéressant que le fait d’atteindre la destination.
En effet, la confiance est au cœur des rapports entre les participants. Au début, elle n’existe souvent pas quand les personnes ne se connaissent pas encore. Mais elle va se construire naturellement chemin faisant. Et seule cette confiance grandissante rend l’engagement possible, et sans engagement, pas de projet collectif. Et à la fin, ça change la vie de vivre avec des voisins en totale confiance.
De nombreux projets des année 80 confirment que l’esprit collectif peut survire pendant des décennies malgré le changement de certains habitants. Les espaces mutualisés jouent un rôle important dans la durabilité du projet. C’est dans ces espaces que se renouvelle le lien social, où les projets se font. Mais après tout, le ciel peut toujours nous tomber sur la tête… Oui, bien sûr, mais en attendant, c’est autant de temps de plaisir et de bonheur gagné.
Pour mener à bien les études pré-opérationnelles (Groupe de réflexion et Collectif d’étude) il est conseillé de limiter le groupe entre 5 et 10 foyers. De nombreuses décisions doivent être prises, et un grand groupe perd facilement en efficacité. En revanche, « ce noyau dur » peut parfaitement imaginer un projet de grande taille (20 à 30 logements) et recruter de nouveaux voisins le moment venu.
Chaque groupe définit ses exigences en termes d’autogestion. Cette décision aura un grand impact sur le temps à consacrer au développement du projet. Et il y a aussi souvent des personnes avec plus de disponibilité que d’autres. D’une façon générale, nous prévoyons au moins une journée d’atelier par mois et une réunion intermédiaire en soirée pour les phases intenses des études. Ensuite il faudra prévoir du temps pour rencontrer l’architecte afin de personnaliser son logement et la participation à des groupes de travail. Et plus si affinité…
Bien sûr, tout est possible dans la mesure du possible… Dans tous les cas, il n’y a pas de standard dans ces projets, chaque groupe peut définir les contours de l’ensemble et chaque foyer pourra personnaliser son logement.
Chaque collectif définie ses exigences en termes de qualité environnementale. Elles sont généralement très élevées. Et en même temps, il faut bien financer les éventuels surcoûts. Des arbitrages seront faits ensemble. Dans tous les cas, ce sont les futurs usagers qui sont les décideurs. Et leur attention se tournera toujours vers la qualité à long terme.
Cela dépend du montage juridique. Généralement, la transmission d’un patrimoine est possible même si le groupe peut décider sur certaines modalités.
Les banques offrent des « Prêts relais » d’un montant d’environ 70% sur la base d’une estimation notariale de la valeur de votre logement. D’une manière générale, nous étudions les situations particulières de chacun avant l’engagement de dépenses significatives et notamment avant la signature d’un compromis de vente pour un terrain.
L’essentiel des montages juridiques opérationnels et acceptés par les banques se base sur une compilation de patrimoine privé. Une plus-value, en cas de vente, ne peut être encadré par une décision collective. Ce serait illégal. Cependant, nous n’avons pas encore rencontré des personnes dans ces groupes qui cherchent en priorité une opportunité financière. La charge de travail est trop lourde pour ces opportunistes. Une nette évolution dans la problématique de la spéculation immobilière sera la mise en place d’un statut de coopérative d’habitants. Nous sommes optimistes et nous attendons ce statut en 2013 dans le cadre de la grande loi sur le logement.
Dans de nombreux groupes se rencontrent aujourd’hui des foyers avec des situations financières et patrimoniales très diverses. Notre objectif est de créer des modèles opérationnels et juridiques permettant à tous de s’investir dans un projet « d’habiter différent ». Nous ne pouvons défendre une approche qui crée une nouvelle exclusion d’office. Nous évoluons dans une société qui sépare rigoureusement les différentes catégories de populations. L’exigence d’ouverture rencontre donc parfois des difficultés sur lesquelles nous n’avons pas de prise. Une piste prometteuse est la coopération avec des bailleurs sociaux qui portent certains logements destinés à la location/accession ou à la location. Ce type de montage est mis en œuvre par deux projets que nous accompagnons : "Les Voisins du Quai" à Lille et "MasCobado" à Montpellier. Nous espérons que ces expériences pourront se multiplier par la suite.
De nombreux projets souhaitent créer des logements locatifs pour des participants ne disposant pas des revenus suffisants pour devenir propriétaire (vois question ci-dessus). Oui, nous avons des idées. Contactez-nous.